« Pour moi, la plus belle des reconnaissances est le renforcement des organisations paysannes. », Charline, VSI au Pérou

Charline, 32 ans

On y est, ma mission se termine…Une grosse émotion me submerge, je tourne une page de 2 ans de ma vie.

Depuis novembre 2014, j’étais Volontaire de Solidarité Internationale (VSI) pour une association au Pérou en tant que Conseillère Technique en Gestion de Cycle de Projet (GCP) au sein de l’équipe technique du projet Terre Saine et Souveraine II (2014-2016) dans la région d’Ancash.

Ma mission a été de renforcer les capacités des organisations paysannes dans l’identification, la formulation et la mise en œuvre de projets par le biais d’ateliers de formation, de matériel pédagogique, de services d’accompagnement et de conseil.

Le statut de volontaire se situe entre le bénévole et le salarié, on ne reçoit pas de salaire à proprement parler mais une indemnité permettant de vivre dans de bonnes conditions. On pourrait croire que le volontariat c’est moitié vacances moitié travail, et bien je dirais que cela dépend de la mission et de la personne qui s’engage. Pour ma part, il était hors de question de prendre cela à la légère, mon intention tout au long de ma mission a été de démontrer mon savoir-faire et mon savoir-être à l’équipe de l’association qui m’accueillait, à ses partenaires et aux bénéficiaires du projet pour ne pas décevoir.

Pour moi, la plus belle des reconnaissances est sans conteste le renforcement des organisations paysannes. Je suis intervenue auprès de 25 d’entre elles dans le cadre du projet, et toutes ont réussi à développer leurs initiatives productives et par conséquent, leurs capacités en gestion du cycle du projet (GCP). Certes, les phases d’enseignement et d’apprentissage ne furent pas toujours évidentes. Mais en adoptant une attitude positive et constructive, on avance toujours ! En bref, j’ai vu grandir ces organisations paysannes autant que moi j’ai grandi.

Dans le cadre de ma mission, on attendait de moi des capacités d’écoute, d’analyse, de synthèse, d’initiative et d’autonomie, de rigueur ainsi qu’un sens de la diplomatie.
Deux ans plus tard, je fais mon bilan et je crois avoir répondu aux attentes de l’association pour laquelle je travaillais, avec en prime une expérience humaine riche grâce au contact avec mes collègues, les bénéficiaires et la population péruvienne.

 

Charline, VSI au Pérou depuis 2014