FAQ

• Comment est calculé le montant des indemnités ?

Pour le VSI, au SCD, les indemnités sont flexibles selon les missions, de 150€/mois à 1250€/mois. Le montant dépend du coût de la vie dans le pays, des conditions d’accueil des volontaires (logement et nourriture fournis ou à financer avec l’indemnité) et des capacités financières du partenaire.

L’équipe du SCD vérifie pour chaque mission que l’indemnité soit suffisante pour que les volontaires puissent vivre dans des conditions de vie décentes.

Pour rappel, le volontariat de solidarité internationale est une expérience qui permet de vivre au plus proche de la population du pays d’accueil. C’est un engagement désintéressé.

En ce qui concerne le Service civique, le montant de l’indemnité est toujours le même : 507,20€/mois.

• Peut-on rentrer en France pendant sa mission ?

Le SCD n’a aucune réticence à l’idée que vous rentriez en France pendant vos vacances (2 jours de vacances par mois travaillés). Par contre, seulement un billet d’avion aller-retour vous est financé pour la mission. Si vous rentrez en France pour des vacances pendant votre mission, vous devrez financer vous-même le billet d’avion.

Il est également possible de voyager ailleurs qu’en France pendant ses vacances et en profiter notamment pour visiter les pays alentours, à condition de prévenir le SCD de tout mouvement hors du pays de la mission. Attention, quatre pays sont tout de même interdits de voyage pendant la mission par la Caisse des français à l’étranger (protection sociale) : les États-Unis, la Suisse, la Chine et le Japon. Vous ne seriez pas couverts par la sécurité sociale dans ces pays-là.

• Quel est l’âge limite pour partir en tant que volontaire ?

Un contrat de Service civique peut être signé jusqu’à la veille de ses 26 ans.
Il n’y a pas d’âge limite pour le VSI.

• Peut-on partir en couple ?

Un départ en couple est tout à fait envisageable. Il existe deux possibilités :

1) Les deux conjoints candidatent comme volontaires auprès du SCD avec deux formulaires de candidature en précisant leur lien. S’ils correspondent tous les deux aux demandes de nos partenaires, ils suivront ensemble le processus de recrutement classique. À l’issue de la formation, leur affectation pourra être plus longue puisque l’équipe devra trouver deux missions qui correspondent à leurs profils professionnels dans la même zone géographique.

2) L’un des conjoints ne souhaite pas effectuer de mission mais suit son partenaire en tant qu’« ayant-droit ». Ce statut lui permettra d’être couvert par la protection sociale. Le billet d’avion de l’ayant-droit et sa complémentaire mutuelle est à la charge du couple.

NB : Il est possible que les deux conjoints candidatent auprès du SCD mais qu’un seul ait un profil pour lequel nous avons des demandes de la part de partenaires. Dans ce cas, il sera proposé au conjoint de partir en tant qu’ayant-droit, en sachant qu’il est tout à fait possible de créer sa mission soi-même, une fois son conjoint affecté dans une zone géographique, en démarchant les associations locales.

Être marié.e n’est pas obligatoire ! Il est par contre possible que nous vous demandions un certificat de concubinage, à demander en mairie.

Cette possibilité (conjoint ayant-droit) est envisageable pour les contrats VSI et Service civique !

• Le conjoint ayant-droit doit-il suivre la formation de préparation au départ ?

S’il n’est pas obligatoire de suivre la formation de préparation au départ, il est intéressant pour quiconque de se former, étant donné que l’ayant-droit va également vivre dans un pays de culture différente pendant une longue durée et devra s’intégrer.

• Je suis déjà sur le terrain ou j’ai déjà une formation dans la solidarité internationale : dois-je suivre la formation de préparation au départ ?

Oui ! La formation est obligatoire, imposée par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international. Sans formation de préparation au départ, le SCD ne peut s’engager sur un contrat de VSI.

• Peut-on partir avec des enfants ?

Il est possible de partir en mission avec ses enfants. Le SCD a envoyé plusieurs couples avec enfants ces dernières années. Cependant, c’est bien entendu plus compliqué. Le couple avec enfants doit toujours trouver la structure qui l’accueillera par lui-même, car nous ne recevons pas spontanément de demandes de la part de partenaires de volontaires en couple avec enfants. Les questions de la sécurité, de l’accès à l’école (attention au coût) et aux infrastructures de santé pour les enfants, et d’une indemnité suffisante pour couvrir les besoins de toute la famille se posent d’autant plus.

• Je veux faire une mission courte (-6 mois)

Le SCD ne propose pas de missions de moins de six mois. Pour cela, il faudra vous renseigner auprès d’autres structures, notamment, pour les jeunes, celles qui organisent des chantiers de solidarité internationale. Renseignez-vous sur le site de Cotravaux !

• Je ne corresponds pas aux demandes de vos partenaires, pourtant je suis vraiment motivé.e !

Tout d’abord, il vous est possible de trouver par vous-même un contrat de VSI. Des offres de postes sont disponibles sur internet.

De même, vous pouvez démarcher par vous-même des associations locales des pays du Sud. Le SCD peut tout à fait créer un nouveau partenariat avec la structure qui vous recevra si nous ne sommes pas déjà partenaires, et vous partirez donc en tant que VSI du SCD, avec les avantages que cela permet (Sécurité sociale, …). Plus d’informations sur « Monter son projet ».

• J’ai rencontré une structure dans un pays dit « du Sud », qui souhaiterait m’accueillir en tant que volontaire, comment faire ?

Contactez le SCD, mettez-le en lien avec cette structure. Il pourra l’accompagner dans la définition de votre volontariat (mission, indemnités, …) et la rédaction du contrat de volontariat.

• Puis-je choisir ma mission ?

À la fin de la formation de préparation au départ, le SCD vous demande de remplir une feuille de vœux concernant votre projet de volontariat. Vous exprimez vos préférences sur deux pages de questions comme en matière de zones géographiques, de durée du volontariat, de domaines d’activités, etc. L’équipe salariée examine ces feuilles de vœux avant de proposer votre candidature aux partenaires. Si votre profil retient l’attention du partenaire, alors la mission sera portée à votre connaissance. Vous pouvez tout à fait la refuser si elle ne vous convient pas.

• Au retour, pourrai-je bénéficier d’allocations chômage ?

Le Volontariat de solidarité internationale est un motif de démission légitime. C’est-à-dire que si vous êtes salarié.e et que vous avez suffisamment cotisé, vous pourrez obtenir des allocations chômage à votre retour. Ceci n’est pas valable pour le Service civique.

Si vous bénéficiez d’allocations chômage avant votre départ, ces droits ne sont pas perdus. Que vous soyez sous statut VSI ou Service civique, les allocations sont suspendues pendant le temps de la mission, mais vous les retrouvez au retour.

Par contre, ni le statut de VSI, ni le statut de Service civique n’ouvrent de droit aux allocations chômage car vous ne cotisez pas pendant votre mission.

Pour rappel, sous statut VSI, à partir de 24 mois de mission, vous bénéficiez au retour d’une prime de réinstallation de 3700€. De plus, selon sa situation, il est possible de prétendre à une prime forfaitaire d’insertion professionnelle.

Vous pouvez poser toutes vos questions qui ne figureraient pas dans cette FAQ par email à : volontariat[@]scd.asso.fr