« J’avais déjà en tête de repartir lorsque je suis rentré en France en 2014 ! » Mickaël, futur VSI aux Comores.

Je m’appelle Mickaël et je pars au début du mois de mai 2017, en VSI aux Comores, sur l’île d’Anjouan, la plus densément peuplée de l’archipel comorien et la plus proche de Mayotte.

Je pars pour une mission de 12 mois avec l’ONG française Initiative et Développement. Depuis plus de 10 ans, elle soutien de nombreux projets, en appuyant l’émergence et la structuration d’acteurs professionnels, notamment dans les domaines de l’éducation, la santé, de l’énergie et de l’environnement.

Les thématiques de ma mission sont l’accès à l’eau et le développement des services de l’eau. Je vais intervenir dans cette ONG en tant qu’adjoint du chef de projet pour la création d’une adduction d’eau potable, accompagné d’un volet de sensibilisation à l’hygiène, et de protection de la ressource en eau. Il est aussi question de consulter différentes entreprises locales afin de sélectionner et former  une structure gestionnaire.

Je suis déjà parti deux fois en volontariat, en 2010 et en 2013.  Cela a été des expériences de vie énorme ! Le changement, intégrer des milieux complètement dépaysants, des échanges culturels forts tant au niveau personnel que professionnel. A mon retour, j’ai occupé différents postes en France. J’ai travaillé pendant plusieurs mois pour une société de gestion des eaux puis, les 10 mois qui viennent de passer, au siège d’une ONG française basée à Paris en tant que référent technique eau, hygiène, assainissement. Je ressentais un gros manque de terrain et d’intégration dans un nouveau milieu. J’avais besoin de mélange culturel, de partir dans une mission de développement à l’étranger. J’avais déjà en tête de repartir lorsque je suis rentré en France en 2014 ! Je ne savais ni où, ni quand, mais je me voyais repartir ! C’est ce qui motive, en parti, mon départ aujourd’hui.

Le SCD était déjà la structure avec laquelle je suis parti pour mes deux précédents volontariats. J’ai eu un bon retour d’expérience et de très bons échanges avec l’équipe du siège, dont je connais encore des personnes. En quelques sortes, j’arrive en terrain connu, ce qui est rassurant !

Enfin, cette fois-ci, le départ se fait en famille puisque je pars avec ma femme malgache et notre bébé de neuf mois. Je n’aborde évidemment pas les choses de la même façon. Je n’ai pas spécialement d’appréhension, nous avons bien préparé le départ et nous avons hâte d’arriver sur place. Je pense que cela sera encore mieux au niveau de l’équilibre personnel. Quand on part, on est à 200 %, on a beaucoup de difficultés à prendre du recul, à se poser. Ma vie familiale m’obligera en quelques sortes à prendre ce temps, parce que c’est aussi un défi pour ma compagne dont c’est la première fois aux Comores. Mais elle a réussi à s’installer à Guingamp, donc cela devrait aller !

Mickaël, VSI aux Comores depuis mai 2017.